Ce 25 novembre, c'est avec stupeur que nous avons découvert cet article d'Actu Toulouse dans lequel le maire démissionnaire de Tournefeuille ose affirmer : " Tournebéton, ça n'existe plus ! "
A l'heure du bilan de 9 années de mandat, que doit-on penser de ce discours hallucinant de démagogie et malhonnête sur le fond dans lequel notre maire démissionnaire vient faire son propre panégyrique ?
Après la frénésie de construction dont M. Fouchier a été l'un des principaux acteurs depuis 2015, après le podium décroché par Tournefeuille en tant que "Ville la plus cambriolée de France" en 2023, M. Fouchier ose venir nous expliquer qu'en 9 ans à la tête de notre ville, il aura amélioré le quotidien des Tournefeuillais ?
Certains ont la mémoire courte...
Pour ce qui est de l'urbanisme, le projet de ZAC de Ferro-Lèbres vient illustrer la politique que la mairie applique avec un zèle sans limite. Ici, peu importe de la qualité de vie des futurs habitants de cette zone, seule la quantité de logements compte aux yeux de la majorité en place : 750 logements sur 13 ha, et aucun commerce prévu, aucune installation sportive d’envergure, comme un gymnase par exemple, aucune installation de santé…
Là où une opportunité existerait de montrer l’exemple de ce que pourrait être le quartier de la ville de demain, en construisant des logements articulés autour des lieux de vie - un quartier vivant en quelque sorte - la mairie préfère considérer que ces lieux de vie sont superflus et les sacrifie pour pouvoir créer toujours plus de logements afin d’assurer la rentabilité économique d’un projet manifestement mal né.
Pour ce qui est de la sécurité et de la tranquillité publique, il aura fallu que Tournefeuille fasse la une des journaux nationaux en devenant LA ville la plus cambriolée DE FRANCE pour que la mairie consente à inscrire bien timidement au budget quelques caméras de protection supplémentaires !
Après avoir fait preuve de déni et joué la politique de l’autruche pendant 4 ans en matière de tranquillité publique, la mairie veut nous faire croire qu'elle a compris le message, à 18 mois de la fin du mandat ?
Bref, cet article est une leçon magistrale sur "comment réécrire l'histoire à son avantage" après 9 années de "politique du chiffre" en matière d'urbanisme - toujours plus de logements : la quantité, pas la qualité ! - et un déni en matière de tranquillité publique - le fameux "sentiment" d’insécurité...
Nous vous laissons juger par vous-même...
Article complet : Interview Près de Toulouse. Le maire de Tournefeuille démissionne : "Tournebéton, ça n'existe plus !"
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